Le CGLPL publie un rapport sur la prise en charge pénitentiaire des personnes « radicalisées » et le respect des droits fondamentaux. Cette enquête s’inscrit dans la continuité des travaux réalisés en 2015 et 2016 par le CGLPL sur la prise en charge des personnes détenues poursuivies ou condamnées pour des faits en lien avec une entreprise terroriste.
Le CGLPL a souhaité contrôler l’évolution des dispositifs de prise en charge des personnes détenues concernées par la radicalisation islamiste. Hors des seuls quartiers spécifiques réservés à l’évaluation (QER) ou à la prise en charge (QPR) des intéressés, l’étude s’est élargie à l’ensemble des établissements pénitentiaires, dotés ou non de tels quartiers. Outre les éléments relevés dans le cadre des saisines et des visites de contrôle d’établissements, ce rapport s’appuie sur des enquêtes sur place spécifiques réalisées dans les centres pénitentiaires de Condé-sur-Sarthe, Lille-Annoeullin, Lille-Séquedin et Vendin-le-Vieil, et dans les maisons d’arrêt de Fleury-Mérogis, Lyon-Corbas et Osny.
Ce rapport a été transmis à la ministre de la justice afin qu’elle puisse faire part au CGLPL de ses observations. Au jour de la publication de cet avis, aucune réponse n’était parvenue au CGLPL.