Jeudi 4 octobre 2018, le CGLPL participe à la deuxième édition de la Nuit du droit, en partenariat avec le Conseil constitutionnel.
Sollicité pour organiser un événement à destination des citoyens dans le cadre de la Nuit du droit le CGLPL a fait le choix de s’adresser aux personnes détenues, citoyens bien qu’enfermés, ainsi qu’au personnel pénitentiaire, et d’aller à leur rencontre.
Des tables rondes sur le thème de la protection des droits fondamentaux des personnes privées de liberté, animées par des contrôleurs accompagnés de parlementaires et d’avocats, sont organisées dans cinq établissements pénitentiaires : maison d’arrêt des femmes de Versailles, centres pénitentiaires de Nancy et Caen, maisons d’arrêt de Nîmes et Valenciennes.
Adeline Hazan, Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, intervient à la maison d’arrêt des femmes de Versailles avec Mme Yael Braun-Pivet, Présidente de la commission des lois de l’Assemblée nationale et Maître Christine BLANCHARD-MASI, Bâtonnier de l’ordre des avocats de Versailles.
Agathe Logeart et Mari Goicoechea, contrôleures, interviennent au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville avec Mme Caroline Fiat, députée de Meurthe-et-Moselle, Maîtres Elodie Lambert et Julien Jacquemin, avocats au Barreau de Nancy.
Alexandre Bouquet et Kévin Chausson, contrôleurs, interviennent au centre pénitentiaire de Caen avec M. Fabrice le Vigoureux, député du Calvados et Maître Claude Marand-Gombar, avocat au Barreau de Caen.
André Ferragne, secrétaire général du CGLPL et Sara-Dorothée Guérin-Brunet, contrôleure, interviennent à la maison d’arrêt de Nîmes avec Mme Françoise Dumas, députée du Gard et Maître Salomé Perrier, avocate au Barreau de Nîmes.
Enfin, Céline Delbauffe et Bénédicte Piana, contrôleures, interviennent à la maison d’arrêt de Valenciennes avec Maître Hervé Delplanque, avocat au Barreau de Valenciennes.
Ces rencontres seront aussi l’occasion pour les contrôleurs de dialoguer avec les personnes détenues et le personnel dans un cadre différent de celui des missions de contrôle d’établissement, de leur présenter les missions et l’action du CGLPL pour le respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté.
Le CGLPL tient à remercier chaleureusement les parlementaires et avocats qui ont accepté de participer à cette Nuit du droit ainsi que les établissements pénitentiaires pour la mise en œuvre de ces rencontres.